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Initialement prévu pour les débuts de Gaethje à l’UFC, Edson Barboza vs Justin Gaethje a été marqué comme un combat particulièrement intéressant puisqu’il était possible pour la première fois. Le style de Gaethje a été mis en doute lors de son entrée à l’UFC ; un glouton pour la punition avec un pedigree de lutteur qu’il n’utilise que pour garder le combat debout, le premier combat de Gaethje avec la promotion était contre un poids léger du top 5 et un match de style impitoyable pour lui. Un « combat de l’année » plus tard, Gaethje s’est avéré être du niveau de l’UFC, alors qu’il a noyé Michael Johnson avec son rythme au 2e round. Gaethje a une fiche de 2-2 à l’UFC, mais ses défaites ont été contre la crème de la crème absolue dans des combats brutaux et épuisants ; il cherche à forcer Barboza à travers le même genre de combat, et une victoire lui permettrait de se présenter à nouveau comme un compétiteur d’élite légitime.
La position d’Edson Barboza est beaucoup plus trouble. Il vient de remporter une victoire décisive sur Dan Hooker, alors #14, mais il n’a pas fait grand-chose d’autre que de convaincre les gens que Hooker n’était pas prêt pour l’élite ; aussi impressionnante que soit cette victoire, Barboza était toujours le même combattant qui avait perdu des combats incroyablement déséquilibrés contre Khabib Nurmagomedov et Kevin Lee lors de ses deux combats précédents. Barboza aura un chemin très difficile vers le titre de prétendant, compte tenu de ses défaites contre Nurmagomedov et Tony Ferguson ; le combat contre Gaethje est surtout destiné à éviter de tomber davantage dans un contrôle défini, et peut-être à montrer des améliorations à son jeu contre un adversaire qui semble prêt à exploiter ses plus grandes faiblesses.
Le fait saillant
La réputation de Justin Gaethje en tant que poids léger constamment violent est bien méritée ; L’acharnement de Gaethje combiné à son jeu technique sous-estimé sur les pieds lui permet de repousser ses adversaires et de les forcer à livrer son genre de combat. Combiné à sa résilience absurde et à son Issu de la lutte, Gaethje est un homme très difficile à nier ; il a fallu les meilleures performances de sa carrière de la crème des poids légers pour dépasser « The Highlight », et il a l’occasion à Philadelphie de réintégrer le top 5.
L’aspect le plus frappant d’un combat de Gaethje est le rythme pur de celui-ci ; La pression de Gaethje est solide, mais elle est aussi à un tempo beaucoup plus effréné que celui d’un presseur moyen. Gaethje encourage un volume insoutenable pour son adversaire avec son style, le poussant constamment contre la clôture et le forçant à lancer pour le repousser. Il est capable de le faire grâce à une excellente mécanique de pression ; un jeu de jambes coupe-cage pour suivre son adversaire qui essayait de cercler, feindre vers l’avant et un jab qu’il a montré contre Alvarez pour le repousser.
Dans l’échange, Gaethje est excellent, il peut bien contre-frapper dans la poche (blessant visiblement Poirier avec une main droite après avoir glissé la droite droite au 3e round), et il possède une puissance tonitruante en tant que l’un des combattants les plus athlétiques de la division. Gaethje est un sac mélangé sur le plan défensif, mais c’est un bon pas en avant par rapport à sa perception du public ; Bien que Gaethje soit fréquemment touché, cela fait partie intégrante du fait qu’il est un presseur aussi agressif qu’il l’est. Pour sa part, Gaethje fait beaucoup pour atténuer cette menace ; sa garde haute est généralement efficace sans effort particulièrement nuancé pour la démanteler (Alvarez et Poirier tirant sa garde pour frapper le corps ou trouvant des uppercuts pour sa position voûtée), et il peut rouler avec et glisser des tirs raisonnablement bien. Ce n’est pas exactement la maîtrise défensive, et beaucoup de ses adversaires (en particulier ceux qui font bien de la boxe : Johnson, Alvarez, Poirier) ont trouvé des moyens de la dépasser, mais il n’est pas beaucoup plus facile à frapper proprement que le combattant sous pression moyen.
La plus grande habileté de Gaethje réside dans le jeu à long terme, il ne s’agit pas seulement d’accélérer le rythme avec sa pression et sa poche échanges, mais avec un ensemble de compétences d’attrition uniques et brutales qui empêchent son adversaire de pouvoir le suivre. Il s’agit principalement de l’attaque à la jambe ; Gaethje est l’un des attaquants de jambes les plus vicieux de tout le sport, et l’un des plus polyvalents. Il peut mener avec le coup de pied, mais les plus dévastateurs que Gaethje atterrit sont sur le contre ; Eddie Alvarez et Dustin Poirier ont eu les jambes de tête assommées sous eux plusieurs fois par round, alors que Gaethje chronométrait leur entrée ou leur sortie avec un coup de pied (ce qui les a fait sortir de leur position et les a empêchés de suivre efficacement de nombreuses entrées, et a infligé des dégâts qui se sont visiblement accumulés tout au long des rounds). Gaethje donne également des coups de pied aux jambes en dehors du corps à corps, ce qui est assez rare ; en général, Gaethje est un monstre dans le corps à corps, utilisant des genoux au corps et des uppercuts pour plier Johnson, et le coup de pied à la jambe est un autre outil.
L’approche de Gaethje n’est en aucun cas infaillible ; sa pression a été habilement désamorcée par Eddie Alvarez, qui a également détruit son corps pour épuiser Gaethje et le ralentir, et Dustin Poirier a été capable de chronométrer les coups de pied aux jambes avec la gauche directe (et de faire la même chose qu’Alvarez, en attirant la garde pour enchaîner des combinaisons plus longues autour d’elle). Cependant, combattre Gaethje n’a jamais été facile pour personne ; Face à trois de ses pires affrontements possibles dans la division lors de ses trois premiers combats avec l’UFC, Gaethje a compilé une fiche de 1-2, et les deux qui l’ont battu ont eu leurs jambes principales déchirées. Il n’y a pas eu de moyen de battre Gaethje qui n’implique pas une certaine mesure de pouvoir prendre des punitions de fond en comble, et Gaethje peut le faire aussi.
La
victoire du junior Edson Barboza sur Dan Hooker a été l’une des plus dégoûtantes de mémoire récente ; Hooker a été travaillé à distance de la tête aux pieds, tombant finalement au dernier dans une série de coups au corps. Battre un espoir aussi estimé semblait rétablir Barboza en tant que présence d’élite dans la division, mais le plafond de Barboza est également très connu ; avec des défaites décisives contre trois des cinq combattants au-dessus de lui, Barboza semble être coincé dans un créneau de combattant d’action haut de gamme plus que toute autre chose. Une victoire sur Gaethje l’aiderait beaucoup à échapper à ce rôle.
Edson Barboza est un attaquant solide qui est mécaniquement plus fort que la grande majorité des combattants de l’UFC ; cela s’est traduit par des attaques extrêmement rapides et puissantes, mais il est également relativement limité dans la façon dont il peut utiliser son jeu de pied. Barboza a l’air d’un batteur mondial légitime lorsqu’il obtient son combat ; lorsqu’on lui donne de l’espace pour donner des coups de pied librement et se déplacer sans contrainte, Barboza est extrêmement difficile à battre. Le jeu de frappe de Barboza est souvent tape-à-l’œil (coups de pied tournoyants à Etim et Lee, et le genou pour voler le combat contre Dariush) mais il est globalement le plus fort lorsque s’en tenir à l’essentiel ; le combat de Pettis a vu Barboza frapper son adversaire et réussir des contre-combinaisons propres, et a également vu Barboza s’en tenir à un jeu de coups de pied bas enchaîné à sa boxe qui a gravement meurtri la jambe de Pettis. Barboza a une appréciation évidente des tactiques d’attrition avec ses jambes et son travail corporel, mais il a aussi le pouvoir d’arrêt immédiat pour se sortir d’une mauvaise position avec une seule connexion.
Le plus gros problème pour Barboza est que tout ce qu’il fait bien est détricoté par la pression. Barboza n’est pas un combattant entièrement linéaire ; il a montré sa capacité à pivoter gentiment dans le passé (et la seule fois où il l’a fait contre Khabib Nurmagomedov, Khabib a couru la tête la première dans la clôture). Cependant, Barboza n’a aucune réaction à la pression qui n’est pas un coup de pied de Hail-Mary ou une course latérale ; ses coups de pied sont annulés si son espace est enlevé, et Barboza n’a pas le confort sous pression pour créer l’espace qu’il besoins. Le premier à tirer pleinement parti de cette faiblesse a été Michael Johnson ; Normalement un combattant extérieur, Johnson a fait un effort engagé pour mettre la pression et Barboza a été soutenu de manière dérangeante et facile pour être forcé à des échanges de boxe contre l’homme le plus rapide.
Alors que Barboza a eu sa meilleure performance technique après le combat de Johnson (contre Pettis), il a eu des problèmes similaires contre Beneil Dariush jusqu’à ce qu’il atterrisse un coup de genou volant dans un combat qu’il perdait confortablement. Cela a atteint son paroxysme lors de sa série de deux combats contre Nurmagomedov et Kevin Lee ; ni l’un ni l’autre ne lui ont mis une pression particulièrement nette (Nurmagomedov en particulier a simplement couru vers lui), mais il a suffi de la suggestion d’être forcé dans la poche pour que Barboza revienne à ses anciennes habitudes. Cela a eu des impacts sur sa capacité à arrêter les mises au sol ; alors que Nurmagomedov et Lee ont dû travailler dur pour obtenir des mises au sol une fois qu’ils ont atteint le contact, Barboza les a grandement aidés en étant si facile à revenir au clôture.
Il y a suffisamment de raisons d’être optimiste à propos d’Edson Barboza après sa dernière performance ; Dan Hooker est un excellent combattant légitimement, et Barboza l’a dominé. Cela dit, Hooker est aussi un combattant qui travaille à une distance relativement longue, alors qu’il était déjà assez bien connu que Barboza était à son meilleur. Cependant, battre un presseur grouillant comme Justin Gaethje peut être la preuve que les défauts les plus connus de Barboza ont été mis derrière lui.
Le
match cauchemardesque théorique pour Edson Barboza serait assez similaire à celui de Justin Gaethje. Les forces de Gaethje dans ce combat s’accordent extrêmement bien avec la faiblesse la plus troublante et omniprésente de Barboza ; il y a très peu de choses que Barboza offre pour empêcher Gaethje de le forcer à la clôture et de le battre alors qu’il tente de s’échapper. Barboza est un boxeur à forte portée compte tenu de son combat préféré, mais le les adversaires qui ont donné du fil à retordre à Gaethje à l’UFC ont été en mesure de désamorcer et de punir sa pression ; Le son surpassant d’Eddie Alvarez a donné beaucoup de fil à retordre à Gaethje, où Poirier et Johnson avaient la capacité de piquer Gaethje dans la poche, et Barboza n’est pas assez à l’aise pour reculer pour faire l’une de ces choses. Barboza a la puissance offensive nécessaire pour prendre un combat défavorable à tout moment (comme Dariush l’a constaté), mais le style de Gaethje semble particulièrement difficile à battre pour Barboza.
Prédiction : Gaethje par TKO (3e round). L’auteur de cet article plafonne Gaethje à -400.